Dans de nombreuses situations d’interprétation, il faut deux ou trois interprètes : dès que les participant.es à la réunion sont trop nombreux.euses ou que celle-ci dure plus d’une heure, quand le contenu à traduire est difficile ou technique…
Les deux/trois interprètes sont présent.es et se relaient toutes les quinze ou vingt minutes. Cette règle est la même pour tous, que l’on soit interprète en langue des signes ou bien interprète en chinois, en espagnol ou n’importe quelle autre langue.
Pourtant un.e conférencier.ère est seul.e et peut parler pendant deux heures sans fatiguer. Mais le ou la conférencier.ère ne traduit pas !
L’interprète est en train d’écouter ce que l’on dit, de l’analyser pour le comprendre, le transformer dans une autre langue qui est très différente, continuer d’écouter et continuer de traduire. Tout ça simultanément !
Mais également sans s’arrêter, sans oublier d’informations, sans les modifier, sans en rajouter…
Or l’interprète ne sait pas ce qui est dans la tête de celle ou de celle qui parle ni ce qu’il ou elle va dire ; c’est pourquoi cet exercice est très difficile et que si l’interprète traduit trop longtemps seul.e, la qualité de son interprétation va se dégrader.
A vous de jouer !
Si vous voulez essayer de comprendre vous-même, vous pouvez faire cette expérience avec un ami :
Si vous êtes sourd.e, vous pouvez allumer une émission de l’œil et la main, vous regarder la télé et votre ami.e est derrière la télé (et ne voit pas l’écran) vous devez regarder la langue des signes de la télévision et répéter exactement la même chose à votre ami.e. A-t-il ou a-t-elle compris ? Ça va trop vite ? Et pourtant c’est la même langue ! Vous pouvez essayer de traduire la LSF en langue des signes italienne ou une autre langue des signes que vous connaissez. C’est un exercice très drôle !
Si vous êtes entendant.e, vous pouvez écouter une émission dans vos écouteurs et tenter de la répéter à un.e ami.e (ou de la traduire en anglais si vous le pouvez) et de tenir le rythme sans rien omettre.
Ce qui est très difficile à traduire ce sont les conversations entre deux personnes qui savent de quoi elles parlent. Par exemple : « Tu te souviens la semaine dernière ? Il l’a carrément démoli ! »
L’interprète ne peut pas traduire car il ou elle ne sait pas si on parle :
– d’une personne à qui on a dit quelque chose de méchant,
– d’un bâtiment qu’un patron a demandé de raser,
– d’un objet qu’une personne a cassé ?
En LSF, les choses ne se disent pas comme en français. C’est une langue à part. Comme toutes les autres langues. C’est pour cette raison que les interprètes ont besoin de comprendre ce qui s’est passé pour pouvoir traduire. Ils et elles traduisent le sens et pas seulement des mots.
C’est pour toutes ces raisons que lorsque vous remplissez le questionnaire de réservation d’interprètes sur http://www.vouloir-dire.fr parfois il faut sélectionner 2 ou 3 interprètes. La qualité est notre priorité !
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